Je teste l'avion

Publié le par Le Billard

Vendredi dernier, 10 heures. Fébrile, j'accompagne Maxime, pilote de ligne depuis 22 ans, qui va me être mon ange-gardien pour ce vol un peu particulier. This is it. Après tout ce temps, je vais enfin réaliser mon baptême de l'air en tant que pilote. L'appareil, un Piper PA 28, m'attend patiemment à côté du hangar de l’aéroport. Nous en faisons soigneusement le tour afin de vérifier son état, puis embarquons. A l'intérieur, le cockpit semble extrêmement complexe. Mais Matt me rassure en voyant ma tête en me disant que je ne devrai pas tout utiliser. Nous effectuons les tradtiionnelles check-lists, verrouillons la porte,  et je conduis l'appareil vers l'extrémité de la piste. Cette fois, j'y suis. Je demande à la tour de contrôle l'autorisation de décoller à la tour de contrôle. J'ai l'impression d'être dans un film d'action. Une fois l'autorisation obtenue, je mets les gaz et l'avion se met à glisser sur l'herbe à toute allure. Steve, vigilant, me laisse opérer, prêt à me venir en aide si je commets une erreur. Je tire doucement sur le manche et l'appareil quitte le sol. J'ai réussi ! Mais ce n'est pas encore le moment de s'extasier, car des bourrasques de vent ébranlent l'appareil. Heureusement, ce dernier est particulièrement maniable, il est facile de corriger notre trajectoire. Au programme : prendre de l'altitude pour réaliser quelques virages avant de revenir au bercail. Le Cessna 152 se pilote avec une facilité stupéfiante : même un simulateur de vol est plus complexe. En réalité, pour Max, la plupart des cadrans ne servent à rien : il suffit juste de distinguer la ligne d'horizon. Malheureusement, une demi-heure, ça passe à toute vitesse, et j'ai à peine le temps d'exécuter quelques virages qu'il faut revenir à l'aérodrome. L'atterrissage, cependant, c'est Stéphane qui le réalise, et nous atterrissons sans incident sur la piste. Une minute plus tard, nous voilà de retour sur le tarmac de l'aéroclub en un seul morceau.J'attendais depuis longtemps de prendre le manche à balai d'un avion, et j'ai été ébahi d'observer à quel point c'était facile. Je comprends désormais pourquoi on peut passer son PPL avant même son permis de conduire ! Retrouvez plus d'informations sur l'organisateur de cette activité de pilotage avion à Bruxelles

 

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